La blessure du rejet

Hypnose

La blessure du rejet

La blessure du rejet

Commençons par comprendre pourquoi on les appelle des blessures d’âme

Quand une âme décide de se réincarner c’est parce qu’elle souhaite évoluer.

Elle a un objectif bien précis. Donc l’âme qui s’est incarnée dans votre corps vous a choisi pour atteindre un but que malheureusement nous avons oublié en naissant.

Les parents sont donc choisis parce qu’ils ont en eux ces blessures et vont donc pouvoir vous les transmettre ou vous les réactiver.  Cette transmission ou réactivation fait que vous devenez ce que vous êtes aujourd’hui pour pouvoir accomplir votre mission d’âme.

Donc les blessures que vous expérimentaient, vous les avez pour pouvoir vous en libérer et ainsi en libérer votre âme et lui permettre d’évoluer. C’est votre mission de vie

C’est pourquoi les personnes qui ont les 5 blessures de l’âme sont de vieilles âmes. Elles sont en général spirituelles et fortes pour pouvoir dépasser les nombreuses et douloureuses épreuves de leur vie.

psychiatre américain John Pierrakos

 

Ces blessures sont au nombre de cinq et sont, en ordre d’arrivée, le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.

Tout le monde est exposé à au moins deux de ces souffrances.  Pour la plupart d’entre nous, ces blessures fondamentales font partie de notre expérience depuis notre naissance, et parfois même avant.

Selon Lise Bourbeau  : Tout ce qui vous arrive de désagréable, de difficile, de stressant peut-être relié à une de vos blessures de l’âme. Ça inclut tout ce qui vous arrive aux plans mental (anxiété, peurs, etc.), émotionnel (culpabilités, émotions, colères, etc.) et physique (malaises, maladies, accidents, etc.).

 

Pourquoi il est important de s’en libérer ?

Pour ne plus revivre la douleur de ces blessures vous avez inconsciemment créé des filtres protecteurs qui vous ont servis de béquilles enfant pour vous protéger. Mais devenu adultes vous continuez à voir le monde à travers ses filtres et vous continuez à agir en fonction d’eux. Vous êtes ce que vous affichez et non pas ce que vous êtes vraiment. Vous ne pouvez donc pas être pleinement heureux. Pourtant vous voulez absolument être heureux mais en fonction de quoi ? Etre aimé pour les dimensions qui appartiennent à votre personnalité, à votre bouclier ou être aimé pour ce que vous êtes vraiment c’est-à-dire votre individualité ?

 

Essayons de comprendre comment ces blessures se mettent en place

Les 2 premières blessures impactent tout le monde de façon + ou – forte

En fait chacun de nous porte la peur de la solitude et de l’abandon ancrée en lui

Chacun est habité par la crainte de ne plus exister s’il se sent rejeté ou qu’il perd la face en public

Ça commence dans le ventre de la mère

L’embryon ressent tout ce que ressent sa mère.

Grâce à l’échographie :

-fœtus qui frappe de son petit poing l’aiguille d’amniocentèse pour se défendre

– Fœtus qui bondissent lors des disputes des parents

– Fœtus s’asseyant en position droite et ne bougeant plus pendant 2 jours après que la maman est subit des coups de son conjoint.

Quand on parle des 5 blessures de l’âme, on parle de filtres inconscients qui ressemblent à des cuirasses (terme employé par Marie Lise Labonté dans son livre au cœur de notre corps) Lise bourbeau dans son livre la guérison des blessures de l’âme les appelle des masques.

Stanislav Grof parlera de matrices prénatales.

Ce qu’il faut comprendre c’est qu’une couche protectrice, un filtre, un masque ou une cuirasse selon l’appellation qu’on lui donne se forme pour nous protéger des perturbations liées à des expériences de peur, de rejet, d’abus, d’injustice, d’humiliation, d’abandon ou de trahison. Elle enveloppe le trouble intérieur et l’enfermera dans la forteresse corporelle. Cette cuirasse deviendra l’expression physique de votre personnalité. Mais en réprimant les perturbations douloureuses de façon à la survie du stress, elle réduit du même coup l’accès au plaisir.

Selon nos expériences ces cuirasses s’installent dans notre corps de façon inconsciente. Elles sont associées à un ensemble d’émotions, pensées, images et impressions que l’on appelle l’affect.

 

Guy CORNEAU l’explique ainsi dans son livre « le meilleur de soi » il écrit

Comme un fruit qui développe une peau, le nourrisson, l’enfant développe une couche protectrice que nous appellerons plus tard sa personnalité. Elle est une sorte d’interface entre soi et le monde. La formation de la personnalité correspond à un mécanisme de survie instinctif. Elle est une réponse naturelle aux heurts de l’existence et se renforcera à la mesure des chocs qui ne manqueront pas de se produire.

En fonction de ce qu’il vit, un bouclier de protection va commencer à se mettre en place avant même son entrée le monde. Ce bouclier est à fois subtil et vivant. Il s’exprime par des comportements.

En fait le bébé est déjà en train de s’adapter à ce qu’il va vivre en naissant.

Ajuster son attitude à la situation est un réflexe conditionné qui se manifeste chaque jour de sa vie.

Aujourd’hui vous vous habillez, vous maquillez en fonction d’où vous allez

C’est ainsi que la puissance intérieure qui pousse le bébé à sortir du ventre de sa mère affronte un premier barrage. Il se recroqueville et se contracte pour se protéger. L’angoisse entre dans sa vie.

Il ne sait pas ce qu’il y a à l’extérieur ni ce qui va lui arriver donc il vit l’angoisse (une angoisse existentielle -peur du rejet) mais aussi la panique (peur de ne plus exister) = peur de la mort

D’après Van Eersel

Le nourrisson est bien au chaud en sécurité dans le ventre de sa mère, il vit dans un espace symbiotique. Il est dans une forme de béatitude c’est en fait un état que nous rechercherons toute notre vie

Puis le travail commence brusquement. Le bébé est bouleversé, d’autant qu’à cet instant il ne voit pas d’issue. Il entre dans une sorte de descente aux enfers accompagné d’impression de mort. C’est le noir total, il se sent rejeté du corps de sa mère de cet univers rassurant. Il perçoit une agression, un signal d’alarme est généré dans son corps qui ressent des tensions, il se contracte, il stress. Le stress est une mobilisation énergétique qui le prépare à 2 possibilités : fuir ou attaquer. Mais il est enfermé dans le corps de la maman et ne peux faire aucun des 2. Il est donc obligé d’accepter ce qu’il se passe et de suivre le mouvement. Ce stress va plus tard être très présent dans sa vie et finira par se manifester par des douleurs et des maladies.  Pour ceux qui sont restés longtemps dans cette phase de travail et qui par conséquent ont une matrice très chargée le monde apparait comme un endroit absurde où tout effort est vain. Par la suite l’individu aura tendance à répéter des situations de grande souffrance physique et psychologique. Il vivra la sensation de rejet dans tous les domaines de la vie. Suicide blessure du rejet –

Quand on parle des 5 blessures de l’âme, on parle de filtres inconscients qui ressemblent à des cuirasses (terme employé par Marie Lise Labonté dans son livre au cœur de notre corps) Lise bourbeau dans son livre la guérison des blessures de l’âme les appelle des masques.

Stanislav Grof parlera de matrices prénatales.

Selon nos expériences ces cuirasses s’installent dans notre corps de façon inconsciente. Elles sont associées à un ensemble d’émotions, pensées, images et impressions que l’on appelle l’affect.

 

Son masque : le fuyant. Parent même sexe – par la mère

Ne pas se sentir le droit d’exister

La blessure du rejet peut venir de :

Par sa mère qui a pu vouloir avorter ou par la personne qui devrait s’occuper de lui

  • Lorsque la grossesse est compliquée, maman alitée, où encore gros choc émotionnel (décès d’un proche, licenciement…)
  • Enfant qui arrive par accident, pas désiré, issu d’un viol
  • Une maman qui n’arrive pas à accoucher et dans le cas où on a recours à une césarienne en urgence entraînant une grosse souffrance voire une grosse peur pour la maman au moment où le bébé est en détresse
  • Certains bébés prématurés, souvent mis en couveuse… Pas beaucoup de contact avec la mère
  • Les enfants qui naissent avec le cordon ombilical entouré autour de leur coup, cyanosé
  • Mais aussi menacé par la précarité environnemental, précarité des parents…
  • Par la sage-femme l’infirmière qui va lui donner une claque sur les fesses, lui nettoyer le nez avec une sonde, lui faire une piqure pour connaître son groupe sanguin tout cela alors qu’il doit s’adapter à la lumière et à l’air, puisqu’il était bien au chaud dans le ventre de sa mère.
  • S’il y a un problème à l’accouchement il est souvent éloigné de sa mère pour les soins d’un des 2
  • Une maman qui n’a pas la fibre maternelle et qui ne n’aura pas assez de contact corporel avec l’enfant.

Une maman va parfois rejeter l’enfant parce qu’elle a vécu un calvaire pendant la grossesse et qui a été jusqu’à souhaiter le perdre

TEST

Notez vos ressentis de 0 à 5 en fonction de vos ressentis

Blessure de rejet – Masque : le fuyant

De la conception à 1 an – parent du même sexe

  • J’ai toujours eu un peu peur de me mettre à agir
  • J’ai souvent observé que les gens sont méchants
  • Je suis plutôt longiligne et asymétrique (scoliose)
  • En cas de conflit, je tremble comme une feuille
  • Je crains par-dessus tout de rencontrer l’hostilité
  • J’ai tendance à être sur actif, avec de brusques moments de fatigue
  • La vie est dangereuse
  • J’ai beaucoup d’idées mais je préfère ne pas m’exposer en les mettant en pratique
  • Je suis souvent dans la lune, distrait ou dispersé
  • Parfois j’ai l’impression que je vis sur une autre planète
  • Dans de nombreuses situations je me suis retrouvé isolé ou exclu
  • A bien réfléchir j’ai de nombreuses peurs irrationnelles
  • Dans ma vie, j’ai souvent vécu des situations de rejet
  • J’ai très peu d’amis et je m’en porte bien
  • J’ai souvent les pieds ou les mains froids
  • J’ai une activité artistique mais je ne montre à personne ce que je fais
  • Ma mère est plutôt distante avec moi
  • Je ne sais pas entrer en relation avec aisance
  • Même si je suis entourée je me sens souvent seul
  • Lorsque je suis confronté à une situation difficile, j’ai besoin de m’isoler pour réfléchir avant de trouver une réponse.

Exemple avec un homme public

Selon Natacha Calestrème

Alain Juppé se sentait incompris, il aurait des difficultés à exprimer ses sentiments et une tendance à fuir face aux problèmes. Ce comportement caractérise la blessure du rejet. Cela pourrait expliquer pourquoi il quitte la France après sa condamnation dans le cadre des emplois fictifs en 2004. Même décision en mars 2019, il rejette les Bordelais (la famille historique qui l’a élu) en cours de mandat… décision qu’il prend après avoir été désavoué donc rejeté lors des primaires de sa famille politique en vue de l’élection de 2017. Au conseil constitutionnel, dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il prend des dispositions sur les lois et continue à rejeter les points qui ne sont pas conformes à la constitution.

Hollande blessure de l’abandon, François Mitterand humiliation

Nicolas Sarkozy la trahison

Emmanuel Macron – l’injustice

 

On peut comparer le fuyant à un héron

Qui a déjà vu un héros solitaire marché d’un air mélancolique, gris dans la brume d’un matin d’hiver, les pieds dans l’eau, comprendra l’impression d’isolement qui se dégage de cette scène. Seul longiligne, empreint d’une impression de tristesse, voire de froid, le héron est perché sur de longues pattes, loin du sol inhospitalier ce cette terre : voilà quelques caractéristiques de la structure de défense qu’engendre la blessure du rejet.

 

Les caractéristiques physiques

Comment avoir confiance en son corps lorsque la première expérience de vie ramène à l’anéantissement ? Le héron sera donc réduit au minimum

C’est-à-dire longiligne, souvent asymétrique : scoliose..

Le corps est étroit, serré, contacté

Le héron éprouve souvent des tensions dans la nuque et la base du cou

Le corps peut donner aussi l’impression d’un puzzle, comme des pièces et des morceaux qui ne vont pas ensemble

Ses articulations sont fines et peuvent présenter des signes de faiblesse (entorses régulières…)

Le héron a souvent les pieds et les mains froids, résultats du manque d’enracinement. IL a les jambes longues et tout son poids et son corps tendent vers le haut

Son regard est effrayé’ à l’affût du danger, il porte le souvenir de la première terreur existentielle

Souvent très actif, il est sujet à de brusques coups de fatigue.

Les caractéristiques émotionnelles

Que de peurs ! L’expérience du héron est pétrie de dangers

C’est pourquoi il devient parfois un peu maniaque : hygiène (les microbes) fermeture des portes (les voleurs) protections diverses

Ayant expérimenté très tôt l’hostilité, il s’attend à la retrouver dans ses relations, d’où sa difficulté de contact en général. Le héron anticipe le rejet et le créé par sa timidité et le sentiment de malaise qu’il communique à autrui.

Que peut faire un nourrisson face au danger qui menace sa vie ? Se retirer de la sensation. C’est ce que fait le héron au moindre danger. Son regard devient vague, sa tête se penche sur le côté ou bien se fige.. Et le voilà parti. Ce qui peut exaspérer la personne qui se trouve en face de lui et qui cherche désespérément à retrouver un interlocuteur. Lui a l’impression de perdre ses moyens, d’être enveloppé de coton ou recouvert d’une cloche de verre.

Le héron recherche la solitude comme un refuge, en même temps qu’il la vit comme une condamnation.

 

LE REJET COTE POSITIF Nul / Rien / inexistant / disparaître / pas de place / sans valeur

 

  • Débrouillard (se sent incompris ne demande rien à appris à se débrouiller seule,
  • Aptitude à travailler seul = Ne demande pas d’aide pour ne pas déranger et parce qu’il le percevrait comme une preuve de nullité
  • Efficace et pense à d’innombrable détails – Extrêmement perfectionniste veut être parfaite
  • Apte à réagir en mesure de faire ce qu’il faut en cas d’urgence
  • Pas besoin des autres à tout prix – se sent très mal à l’aise dans un groupe, réservé s’exprime peu.
  • Peut très bien se retirer et être heureux seul, doué d’une bonne capacité de créer, d’inventer = seule elle se réfugie dans un monde imaginaire où elle a la place qu’elle ne s’autorise pas dans la vie réelle
  • Elle est convaincue que son existence n’a aucune importance pour les autres

Mots utilisés : Nul / Rien / inexistant / disparaître / pas de place / sans valeur

Phrases clés

  • Je n’ai pas demandé à naître
  • Pour vivre heureux, vivons cachés
  • Je ne me sens en sécurité que seul
  • Un danger peut en cacher un autre

Maladies

Les fuyants peuvent être touchés physiquement par exemple par :

  • Des maladies de peau: si peau a des anomalies, c’est que je suis une personne qui donne beaucoup trop d’importance à l’opinion des autres et ce qu’ils peuvent dire à son sujet. Etant peu sûre d’elle et ayant peur d’être rejetée, elle créée une maladie de peau
  • Problèmes respiratoires : la respiration c’est la vie, respirer c’est vivre. Si vous avez l’impression d’être inexistante, que vous êtes nul et que vous remettez en question votre droit d’exister les problèmes respiratoires apparaissent
  • Vomissement ou diarrhées : les vomissements ou diarrhées surviennent parce que je manifeste physiquement le rejet d’une situation que je trouve injuste. Ce rejet est souvent une partie de moi-même que je voudrais voir disparaître.
  • Dépression : La dépression c’est un état pathologique marqué par une profonde tristesse, avec douleur morale, une perte d’estime de soi.

 

Mantras :

Je me centre sur mon cœur et je me connecte à la puissance de la source divine

Je pardonne à toutes les personnes qui m’ont rejeté dans cette vie et dans toutes mes vies antérieures

J’ai conscience aujourd’hui que je les ai choisis pour qu’elles m’aident à réveiller la blessure du rejet qui était déjà en moi afin que je puisse la transcender et la guérir

Je me pardonne à moi-même d’avoir rejeté dans cette vie et dans toutes mes vies antérieures

Je sais maintenant qu’en les rejetant je ne faisais qu’amplifier ma blessure

Je me pardonne et j’accepte de lever le masque que j’ai créé en réponse à cette blessure. Je demande maintenant à la source divine de me libérer de la blessure du rejet si cela fait partie de ma mission dans cette vie présente, dans le cas contraire je demande à ce qu’elle soit réduite le plus possible pour qu’elle m’impacte le moins possible

Patricia Sevrin

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